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Le blog d'Hélène Loup
24 juillet 2012

Poème sans titre de Paul Verlaine, extrait de "Sagesse" (1880)

Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin…
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent.
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda*,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue**,
Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.

* : Velléda ou Véléda fut une vierge prophétesse celte ou germanique (völva) du temps de Vespasien. Son nom signifie « celle qui voit ». (copié-collé de Wikipédia). Il en existe une statue du sculpteur Hyppolite Maindron, au jardin du Luxembourg. Il était fréquent de faire des copies en plâtre, parfois plus petites, des oeuvres connues.

** : allée

Le conte, j'entends par là une histoire narrée oralement, se mélange fort bien avec d'autres disciplines artistiques, qu'il s'agisse d'art vivant (arts nécessitant un public lors de sa réalisation), ou autre (arts plastiques, poésie, roman, etc...).

 

 

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