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Le blog d'Hélène Loup
8 décembre 2009

Contes dessinés ou "Histoires à dessiner"

  Il s'agit de courts récits, contes, histoires ou chansons, et même de devinettes, qui se dessinent en même temps qu'ils se disent. Les principes en sont variables.

  Certaines fonctionnent comme : 0+0=0 (dessiné), "la tête à Toto" (dit). Les 2 premiers 0 faisant les yeux, le + le nez, le = la bouche et le dernier 0 le tour de la tête. Excellent moyen mnémotechnique pour se rappeler que, en maths (et pas seulement en maths) rien plus rien, ça fait toujours rien. Bref, on dessine les éléments énoncés (0+0=), et on se retrouve avec, au final, tout autre chose ("la tête à Toto").

  J'ai déjà publié un conte dessiné de ce type : Le chien, dans Conter pour les petits - La trame, chez Edisud, illustratrice : Anne Marie Tropet. Sur un dessin stylisé assez connu, j'ai inventé une histoire. Je raconte fréquemment d'autres contes dessinés construits sur ce même principe :

  -  Le singe, ou Le voleur d'histoires (dessin adapté d'Anne Pellowski)

  -  Le Héron, ou Un si bel oiseau (dessin et histoire adaptés d'Anne Pellowski)                         

  -  Le lutin, ou Bonhomme 6, ou Petit-huit-au-lit (dessin et histoire adaptés d'Anne Pellowski)

  -  La vache marine, ou La naissance des Dugongs (texte répétitif traditionnel)

  Un autre se dessine (et s'efface en partie) en même temps qu'il se raconte :

  -  L'ours Horace, ou L'ours Ursus (adapté d'un texte anglais : The story of Horace publié chez Faber)

  Trois autres se dessinent ensuite avec les enfants auxquels ils sont plus précisément destinés :

  -  Derrière chez moi (chanson traditionnelle) que j'ai publiée avec des dessins de Brigitte Breyton dans : Le jeu de la répétition dans les contes - ou comment dire et redire sans se répéter.

  -  Dans le pré de ma tante (randonnée au texte inchangeable traditionnelle)

  -  Alouette (chanson traditionnelle à gestes), que j'ai publiée avec des dessins de Brigitte Breyton dans : Le jeu de la répétition dans les contes.

  Et enfin Les cinq frères chinois, adapté du conte bien connu des bibliothécaires et des conteurs, publié par Claire Huchet (mais trouvable actuellement uniquement en édition scolaire, Saperlipopette). Ce récit aurait été lui-même adapté d'une histoire chinoise (le nom des 5 frères varie selon les versions ou traductions françaises) où le 5° frère peut se rapetisser. Une nouvelle adaptation, très-très adaptée, historiette bonne pour les petits et si peu chinoise, de ce petit conte est parue il y a un an. L'illustration est intéressante. Mais l'aspect randonnée y est peu présent.         

  Je dessine sur mes doigts et la paume de ma main, devant le public, tout en commençant le conte, les 5 frères l'un après l'autre en stylisé, avec les attributs de leurs spécificités, dans la paume (= la maison), la mère. Puis je commence à raconter en utilisant mes doigts comme des marrionnettes à doigts, y compris les doitgs de l'autre main, où rien n'est dessiné, mais qui deviennent les divers autres personnages. J'ai mis en dessins ces jeux de doigts, car un éditeur s'était intéressé à mes contes dessinés, particulièrement ce dernier. Mais, après plus d'un an, presque deux, cela ne s'est pas fait.

  Je ne suis pas la seule à me servir de ce type de contes, bien que nous ne soyons pas très nombreux. En cherchant sur le Net, je sais qu'on peut en trouver d'autres, ou comment en trouver d'autres. Pour y avoir  accès, taper dans Google ou votre moteur de recherche préféré :

"Contes dessinés" (ne pas oublier les guillemets), puis cliquer sur recherche.

On peut aussi en inventer, bien entendu.

  Je n'ai pas inventé le principe de dessiner les contes ou en contant. Je l'ai découvert lors d'une conférence d'Anne Pellowski. Elle a publié un ouvrage à ce propos, hélas épuisé mais trouvable en bibliothèque, Les ficelles du conteur, chez Colin-Bourrelier. On y trouve Le canard sauvage (qui a inspiré mon Héron), Histoire à compter (qui a inspiré mon Bonhomme 6), Bo Ga Ippon (dont le dessin a inspiré mon Singe), Le chat noir, et deux contes à dessiner sur le sable à la façon des indigènes d'Australie avec le manière de faire une boîte à sable utilisable avec un rétroprojecteur.

  Dans cet ouvrage, il y a aussi des contes de ficelles, à dire avec des objets, avec ses doigts, en misique, etc. C'est une mine d'idées.

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